Les données sur la réussite, la persévérance et la diplomation en FGA indiquaient que la performance de la CSMB était quelquefois inférieure à la moyenne québécoise. Les Ressources éducatives ont pris les choses en main.
Un comité composé de membres de l’équipe de direction de chaque centre, d’une conseillère pédagogique des Services d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement (SARCA) et d’un directeur adjoint du Service des ressources éducatives (SRÉ), a alors été mis sur pied pour jeter les bases d’une gestion axée sur les résultats. Parmi ces mesures : l’envoi mensuel d’indicateurs de réussite (par exemple les taux de réussite aux examens, le taux d’abandon et le nombre de diplômes d’études secondaires) permettant aux centres de suivre de beaucoup plus près la progression des résultats. «Cette façon de faire a permis aux équipes des centres de se mobiliser de telle sorte qu’une hausse importante de ces indicateurs a été notée dès la première année d’implantation du modèle», explique Daniel Boudrias, directeur adjoint du SRÉ. Les résultats ne se sont pas fait attendre : en une année le taux de diplomation est passé de 52,2 % à 72,9 % alors qu’il progressait de façon beaucoup plus modeste dans l’ensemble du Québec (de 59,9 % à 62,9 %). La CSMB, qui accusait un retard de huit points de pourcentage sur la moyenne québécoise, la dépasse maintenant par dix points.
Les autres secteurs de l’éducation des adultes ne sont pas en reste. On note des hausses significatives du taux de réussite et de persévérance en alphabétisation (4 %), présecondaire (17 %), 1er cycle du secondaire (14 %), deuxième cycle du secondaire (7 %), préalables aux études postsecondaires (4 %), intégration socioprofessionnelle (8 %), francisation (10 %) et intégration sociale (7 %).
M. Boudrias de conclure : «Le travail d’équipe a permis aux équipes-centres de se mobiliser autour de notre raison d’être : la persévérance, la réussite et la diplomation de nos élèves.»